Qu’est-ce que la toxicomanie ?

La toxicomanie est une consommation abusive et excessive de substances toxiques.

Il existe trois familles de drogues :

  • Les stimulants accélèrent le processus normal de l’organisme. Dans ce groupe, on trouve la cocaïne, les amphétamines, le café, les boissons énergisantes, l’ecstasy, le tabac, etc..
  • Les hallucinogènes altèrent les facultés de jugement et de perception du consommateur. Le LSD et le cannabis sont les principales drogues de ce type.
  • Quant aux dépresseurs (alcool, médicaments, somnifères), ils procurent un sentiment de bien-être et de détente.

Une personne ne devient pas toxicomane du jour au lendemain. Nous distinguons d’ailleurs trois niveaux de consommation : l’usage récréatif, l’usage à risques et, finalement, l’addiction. À ce niveau-là, la personne perd toute liberté et ne maîtrise plus du tout sa consommation de drogues. Il est donc important de reconnaître les premiers signes de dépendance dès le deuxième niveau afin de prévenir l’addiction.

Suis-je atteint de toxicomanie ?

Liste des symptômes

  • Une personne dépendante à une substance change de comportement et d’humeur dans son quotidien : elle devient plus irritable et impulsive, voire plus triste et déprimée ; elle néglige son apparence et son hygiène ; elle peut aussi avoir tendance à s’isoler ou se marginaliser.
  • On observe également une perte d’intérêt pour des activités ou des loisirs appréciés par le passé.
  • Il existe plusieurs types de symptômes observables : pupilles dilatées ou rétrécies, yeux rougis, confusion dans la parole et les gestes, trouble du sommeil, fatigue exacerbée…
  • La personne dépendante rencontre de plus en plus de difficultés à accomplir des tâches dans sa vie social ou à sa place de travail, à l’école ou à la maison.
  • Le rythme de consommation et la quantité de drogue consommée sont de plus en plus importants.
  • L’arrêt de la consommation provoque des effets de manque : tremblements, sueurs, trouble de l’humeur, trouble du sommeil, anxiété, sensibilité exacerbée, apathie, perte d’espoir, déprime, bouffée émotionnelle, etc.

Nos témoignages

C’est un lieu formidable car le personnel est toujours disponible quand on en a besoin et les relations dans les groupes sont agréables. Cela m’a apporté une certaine stabilité au niveau de ma toxicomanie et j’ai le sentiment que je vais pouvoir refaire des projets et reprendre ma vie en main. En revanche, il m’est difficile de ne pas pouvoir consommer et la vie en communauté n’est pas ce que je préfère.

J. 41 ans(addiction à l’héroïne)

Je trouve qu’on est très bien entouré et protégé dans la prise en charge de notre addiction. Le personnel infirmier est disponible et à l’écoute de nos besoins. J’ai le sentiment d’être soigné, de me refaire une santé et que lorsque je sortirai, je serai au top de ma forme physique et surtout complètement guéri de ma dépendance. Je me suis très vite adapté à ce cadre, aux autres patients et au personnel. Toutefois, ma femme, mes enfants et mes amis me manquent et malgré les groupes, je trouve parfois les jours très longs.

A. 42 ans (addiction à l’héroïne)

Avant mon hospitalisation à la Clinique Belmont, j’ai, pendant plus de 10 ans, tenté de trouver des moyens seul pour me libérer de mes addictions. J’ai pu avancer par moment mais je retombais au final dans les mêmes comportements, ce qui engendrait un profond sentiment d’échec et de perte de confiance! Venir à la Clinique Belmont a été la meilleure décision que j’ai pu prendre pour moi. Je ne pensais pas en être capable, mais je peux aujourd’hui affirmer, qu’après trois mois d’hospitalisation, j’ai retrouvé confiance, motivation et joie de vivre… L’équipe dans son ensemble (en passant par des infirmiers, coachs, psychologues, cuisinier, femmes de ménages et bien sûr la directrice) m’ont offert un soutien au quotidien. Le suivi est excellent, les groupes enrichissants et motivants, les échanges avec les autres patients stimulants et la nourriture en prime délicieuse. J’ai trouvé ici beaucoup de ressources et de chaleur humaine avec des professionnels de grande qualité! Aujourd’hui, je continue mon suivi à l’hôpital de jour, ce qui me permet de consolider mes bases et de continuer mon développement personnel. De plus, je sais qu’à chaque instant, si je me trouve en difficulté, j’ai la possibilité de trouver du soutien ici.

Merci infiniment à ce lieu et à ces professionnels d’exister.

L. 35 ans (addiction au crack, cannabis, alcool et dépendance affective)
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FAQ

Questions fréquemment posées

Mon enfant se drogue au cannabis, dois-je continuer à lui donner de l’argent de poche ?

Il est plus prudent de ne pas mettre un terme à l’argent de poche que vous donnez à votre enfant, car cela pourrait le pousser à commettre des actes comme le vol et compliquer la situation. De plus, cela risque d’envenimer votre relation. Bien sûr, il est clair que vous êtes libre de vos décisions. Vous pouvez réajuster la somme ou les conditions. Il est important d’établir un espace de communication avec votre enfant. Faites-lui part de vos craintes et inquiétudes sur sa consommation et proposez-lui un rendez-vous d’information où vous l’accompagnerez afin qu’il ait pleinement connaissance des risques et conséquences relatifs à la consommation de cette substance.

Mon père a fait plusieurs tentatives de sevrage mais rechute à chaque fois, pourquoi ne veut-il pas s’en sortir ?

Nous ne connaissons pas votre père mais nous dirions que la question se pose différemment. Ce n’est pas parce qu’il y a rechute que la personne ne veut pas s’en sortir. Pour certaines personnes, le processus pour comprendre son addiction et pour savoir faire autrement avec soi et les autres est très long. Beaucoup de paramètres peuvent rentrer en jeu : la capacité à pouvoir s’observer, à pouvoir repérer chaque situation qui se rejoue et qu’ils traitent avec la substance, la mise en application des outils, le temps qu’il faut pour les intégrer et les rendre automatiques, les fluctuations dans leur motivation, les différents changements, etc. Une chose est sûre, votre père ne lâche pas l’affaire puisqu’il remet en place des sevrages.

Puis-je continuer à fumer des cigarettes ?

Nous encourageons l’arrêt de toute substance et offrons des traitements d’acupuncture pour l’arrêt du tabac. Toutefois, vous avez le droit de fumer uniquement à l’extérieur du bâtiment. Si vous deviez consommer à l’intérieur de la clinique, cela pourrait provoquer un renvoi immédiat de la structure.

Qui va me suivre ?

Selon votre problématique, vous serez adressé(e) à l’un de nos médecins spécialistes. De plus, vous bénéficierez d’un suivi par un psychologue, un coach et l’équipe infirmière et ce, chaque semaine.